Ce n’était pas, d’ailleurs, le premier emprunt que nos Français eussent fait aux conteurs italiens, lesquels avaient eux-mêmes puisé dans nos fabliaux. […] L’habitude des grandes affaires, auxquelles elle ne se mêla d’ailleurs qu’avec la réserve d’une femme soumise à son mari, ou d’une sœur qui aima dans François Ier le roi, le frère, et peut-être l’homme, la préserva des superstitions du savoir et de l’imitation servile de l’antiquité. […] Christine ne fait d’ailleurs aucune difficulté de recevoir des secours d’Apollon, et, dans les discours qu’elle tient au poète, elle s’autorise de l’Art d’aimer d’Ovide.