On y a entassé, comme Pélion sur Ossa, d’Haussonville sur Sacy et Sacy sur Cuvillier-Fleury, un amphithéâtre, en balcon, d’académiciens qui ne représentent pas précisément, en littérature, la vie, la grâce, la légèreté, l’ondoyance, la fantaisie aimable, mais qui, dans leurs Notices, n’en donnent pas moins un brevet de tout cela à leur mort inconnu ; et (le croirez-vous ?) […] Je crois bien qu’il se doutait un peu qu’il était le cadet, car dans toute cette correspondance, qui est l’histoire littéraire du temps de la découverte de Joubert, il n’est pas dit un mot de ce livre, qui fit un bruit si doux quand il parut, dont la gloire fut comme mélodieuse, et qui dut le ravir, — je n’en doute pas ! […] … Il n’a point parlé de Joubert ; il aurait cru parler de lui-même. […] Ce sont eux qui, à l’heure qu’il est, publient les œuvres de l’homme qui, de nature, leur ressemblait si peu, et paient son convoi (croient-ils) pour l’immortalité. […] La publication de ces lettres de Ximénès Doudan mérite un succès que je crois certain, malgré les défaillances de l’auteur ou des éditeurs.