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601. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Santeul ou de la poésie latine sous Louis XIV, par M. Montalant-Bougleux, 1 vol. in-12. Paris, 1855. — II » pp. 39-56

Les supérieurs en référèrent à l’archevêque de Paris, M. de Harlay, qui partagea leurs craintes et crut devoir proposer le cas à la Sorbonne : il fallut un avis en règle des docteurs pour que le père Gourdan obtint la permission de vivre à Saint-Victor d’une manière conforme aux constitutions primitives. […] Telle est l’esquisse très abrégée de cette grande bataille de collège, qui rendit peut-être Santeul au fond moins à plaindre qu’on ne croirait et que ne le supposaient ses adversaires ; car, après tout, une si bruyante tempête était une bien bonne fortune, et bien inespérée, pour six ou sept vers. On le croyait un souffre-douleur, mais il avait eu un bien grand porte-voix. […] MM. du May et Moreau, qui ne faisaient que de le quitter, rapportèrent qu’il souffrait des douleurs épouvantables et qu’il se démenait comme un possédé ; on crut que c’était une colique, et que ce ne serait rien. […] Et pourtant Saint-Simon aime trop à croire à ces morts violentes et à ces empoisonnements pour être cru sur simple parole.

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