S’il est vrai, ce que vous croyez, que j’aie montré le chemin à beaucoup de gens, comme j’avoue qu’ils y ont fait plus de progrès que moi, ils ne peuvent pas nier que je ne leur aie ouvert le passage en leur montrant le chemin. […] « Ce n’est pas là de la science, ce n’est que ce qu’il en faut pour donner envie de la science, et en faire venir l’eau à la bouche… » — Je crois que j’ai là montré Costar en l’un de ses plus beaux jour ? […] Mais Costar est un copiste avéré et compassé, qui a étudié Voiture, s’est guindé jusqu’à lui, s’est rendu capable, plume en main, de lui donner la réplique, et ne demanderait pas mieux que de faire croire en province que les beaux cercles de Paris lui manquent ou qu’il y manque lui-même. […] Voiture y prenait part beaucoup plus volontiers qu’on ne l’aurait cru. […] Costar, etc., etc. » On croirait lire une énumération bouffonne de Rabelais ; mais M. de Girac ne riait pas.