Depuis la Pléiade jusques aux Romantiques, jusques aux Naturalistes, jusques aux Symbolistes, si les poëtes, les dramaturges et les romanciers, sont condamnés au stérile et périlleux labeur des préfaces et autres argumentations, c’est bien la faute à la courte-vue, à la mauvaise foi, aux dédains gourmés de la critique officielle. […] Le caractère mélancolique de la poésie décadente a aussi singulièrement agacé le critique du Temps, défenseur du rire gaulois. […] Les poètes décadents — la critique, puisque sa manie d’étiquetage est incurable, pourrait les appeler plus justement des symbolistes, — que M. […] Taine serait son critique, et aujourd’hui encore M. […] Après cela, vous permettrez que j’essaye de me justifier sur certains points de votre critique : Vous voulez que j’écrive Comynes et non Commines.