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1439. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Maurice de Guérin »

Quoiqu’il ait le sens critique beaucoup trop fin et trop exercé pour ne pas sentir les beautés et les suavités de toutes sortes qui sont dans Guérin, il n’a pas l’enthousiasme qu’il faudrait, l’éclat et la portée de voix, la souveraineté dans la parole, qui peuvent exiger l’admiration comme une justice et la décider du même coup. […] Eh bien, puisqu’il ne pouvait être un peintre divinateur comme Vigny, c’était un critique comme La Touche que Sainte-Beuve devait se contenter d’être en parlant de Guérin, cet « André Chénier du panthéisme », comme il ne l’appelle pas, mais comme il dit qu’on l’a appelé !

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