On convient communément que le maréchal de Noailles est fol et hypocrite ; il est cependant à la mode de dire qu’il est dévot et homme de beaucoup d’esprit : tant le discernement à la Cour se plie sous l’empire de la mode et des apparences, et tant l’habitude est formée de voir de méchants hommes dans les grandes places et de les craindre ! […] Lemontey, au chapitre II de son Histoire de la Régence, a dit : « Le duc de Noailles, en dirigeant les finances, était de fait un premier ministre, et l’on pouvait également tout craindre ou tout espérer de ce choix hasardeux.