Je m’approche toutefois, Et de l’enfant prends les doigts, Les réchauffe, et, dans moi-même, Je dis : « Pourquoi craindre tant ? […] Le premier caractère intéressant de ces lettres, et sur lequel je ne crains pas du tout d’insister, au contraire, c’est que ce sont bien réellement des lettres, des lettres familiales, des lettres domestiques, des lettres amicales d’un mari à sa femme, et que ces lettres ont très peu le caractère d’un livre destiné à l’impression et destiné au public. […] Tant que le chemin dura, je ne parlai d’autre chose que des commodités de la guerre : en effet, si elle produit des voleurs, elle les occupe à cette époque-là [c’était ainsi], ce qui est un grand bien pour tout le monde, et particulièrement pour moi, qui crains naturellement de les rencontrer.