Ses anciens amis sont éloignés, les cours qu’il a fréquentées l’ont oublié ; les Médicis, quoique pleins d’estime pour lui, le regardent avec une certaine déplaisance ; ils craignent même les services d’un citoyen dont le mérite domine de trop haut les autres citoyens. […] Il craignit un piège où il n’y avait de la part du pape qu’estime et bonté. […] Ces sublimes écrits ne le tiraient pas de la misère : les Médicis continuaient à le craindre ; Léon X admirait mais ne récompensait pas ses travaux. […] C’est en partant de ce fait, et non de ce principe de la corruption générale, qu’il dit ailleurs à son prince : « Il vaut mieux dans un pareil monde être aimé, mais il est plus sûr d’être craint. […] XXVII Napoléon, exilé à l’île d’Elbe, envahit de nouveau le trône de France ; Murat, indécis entre ses nouveaux alliés et son beau-frère, dont il craint les ressentiments, se perd en armements équivoques qui menacent les deux partis.