Frédéric s’en émeut : outre ce qu’il perd d’agrément et de ressources dans les entretiens de son ami, il craint pour sa santé dont la délicatesse est si fort en contraste avec la rigueur du climat de Moscovie. Il essaie de l’ébranler ; il voudrait le retenir ; il ose lui faire part de ses craintes : J’avoue que plus j’y pense, et plus je crains que je ne sois obligé de prendre un congé éternel de vous. […] Je regarde avec des yeux d’indifférence tout ce qui m’attend, sans désirer la fortune ni la craindre, plein de compassion pour ceux qui souffrent (son père à l’agonie), d’estime pour les honnêtes gens et de tendresse pour mes amis.