« Je crains l’homme d’un seul livre », a-t-on dit en plus d’un sens. On a lieu de le craindre, en effet, si en présence de cet homme on parle inexactement et à la légère de ce qu’il possède à fond et qu’il a étudié de longue main : il n’a qu’un mot à dire pour dénoncer votre erreur et pour la révéler. Que d’autres craignent cet homme d’un seul livre : pour moi, quand c’est M. le docteur Payen, bien au contraire, je le cherche, j’aime à le voir d’abord et à le consulter ; et ce respect affectueux qu’il ressent pour l’objet de son étude, aisément lui-même il l’inspire. — M. […] Et je ne crains point que nos neveux refusent un jour d’inscrire nos noms (si toutefois le destin nous prête vie) sur la liste des amis célèbres. […] Depuis que la France a eu un Fénelon et que le trône est occupé par un descendant du duc de Bourgogne, son élève, il n’est point à craindre qu’on oublie Télémaque.