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1227. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527

S’il concevait quelque terreur en se rappelant la détresse de ses parents, il avait trop bien éprouvé leur prédilection pour ne pas craindre d’avoir aspiré leurs dernières gouttes de sang. » Vautrin lui conseille d’épouser Mlle Taillefer et lui promet que son frère sera tué en duel, et qu’elle héritera des trois millions de la fortune de son père. […] Deux sentiments me dominèrent, la haine et la peur : une haine qui ne connaissait aucun obstacle et les mesurait tous sans les craindre ; une peur vague, mais réelle du combat, de son issue, et d’ELLE surtout. En proie à d’indicibles pressentiments, je redoutais ces poignées de main qui déshonorent, j’entrevoyais les difficultés élastiques où se heurtent les plus rudes volontés et où elles s’émoussent ; je craignais cette force d’inertie qui dépouille aujourd’hui la vie sociale des dénouements que recherchent les âmes passionnées. » La première entrevue avec Mme de Warens et la première journée des Charmettes n’ont pas ce fini de description.

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