Une monarchie en décadence, déboires de la cour d’Espagne sous le règne de Charles II, Par le marquis de Villars Lettres de la marquise de Villars6. […] Quant à la personne même qui les a écrites, Saint-Simon, si sévère, si injuste pour l’illustre maréchal, son fils, a tracé d’elle, dans sa vieillesse, un portrait unique : « Cette marquise, nous dit-il, était une bonne petite femme sèche, vive, méchante comme un serpent, de l’esprit comme un démon, d’excellente compagnie, qui avait passé sa vie jusqu’au dernier bout dans les meilleures et les plus choisies de la Cour et du grand monde, et qui conseillait toujours « son fils de ne point donner de scènes au monde sur sa femme, de se vanter au roi tant qu’il pourrait, mais de jamais ne parler de soi à personne. […] Il soutenait à la marquise de Villars qu’il n’y avait qu’un ambassadeur de France qui put présentement trouver quelque plaisir dans cette Cour, à voir le méchant état où elle était. […] Mme de La Fayette, dans ses Mémoires de la Cour de France, affirme sans hésiter qu’elle mourut également par le poison. […] Paul de Saint-Victor, l’occasion de peindre, dans une suite d’articles insérés dans le journal la Presse (20 et 24 mai, 1, 4 et 31 juillet, 2, 28 et 30 août 1802), l’Espagne et sa Cour au xviie siècle.