Il ne prit de la Réforme que ce que la cour de Henri II en toléra quelques insinuations contre Rome, et les épigrammes, permises à tous, contre les moines. […] Saint-Gelais hérita de Marot l’emploi de poëte de la cour. […] Cette poésie était d’ailleurs fort goûtée à la cour de Henri II. […] Il se défendit d’abord avec tout le crédit que lui donnait l’ancienneté de la faveur, dans une cour d’ailleurs fort peu savante Ronsard, qui se plaint d’en être méprisé devant les rois, avoue la peur qu’il avait de la tenaille de Mellin. […] Le sujet de son premier recueil était Cassandre, une grande dame de la cour qui disait-on, se faisait expliquer par des érudits les galanteries de Ronsard.