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128. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Legkzinska »

Que s’était-il passé cependant à la Cour de France ? […] Le lendemain matin, M. de Fréjus, devenu tout à fait ambitieux et voulant essayer d’un grand moyen, écrivit une lettre au roi bien humble, bien affligée et mortifiée, bien tendre, et le rusé mentor joua sa comédie de se retirer de la Cour pour finir ses jours dans la retraite à Issy. […] Voltaire était encore à Versailles, et il nous a rendu cette impression, comme il sait faire : « Il y avait ce jour-là spectacle à la Cour : on jouait Britannicus. […]  » — Le crédit et la considération ; de la reine parurent tomber dès ce moment ; d’autres observateurs encore que ; Voltaire, et très attentifs à tous les changements d’air de la Cour, en ont fait la remarque. […] Il était temps et grand temps au gré de la jeunesse ; il ne se pouvait de Cour moins amusée et moins galante que pendant toute cette période de l’étroite habitude du roi avec la reine.

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