« Quoiqu’elle fût un peu boiteuse, elle dansait fort bien. » Un peu lente à marcher, tout d’un coup, quand il le fallait, elle se retrouvait des ailes. […] je suis si faible et si changeante, que mes meilleurs désirs ressemblent à cette fleur des champs dont parle votre prophète-roi, qui fleurit le matin et qui sèche le soir. » Pour se préserver de ses rechutes, de ses faiblesses, « du doux poison de plaire à ce monde et de l’aimer », elle invoque un de ces coups de miséricorde qui affligent, humilient, et à la fois retournent vers Dieu une âme. […] » En attendant le grand coup qu’elle espère, elle se fait une résolution de profiter des moindres secours intérieurs pour s’acheminer dans la voie du retour : Je n’attendrai donc pas, ô mon Dieu ! […] Dieu ne la quitte point, et, sans violence, il rompt ses liens. » Puis tout à coup, quand le dernier fil est usé et se rompt, quand la colombe prend son essor, il est dans la joie et le triomphe, il est dans l’admiration à son tour : Je vous envoie, écrit-il au maréchal de Bellefonds, une lettre de Mme la duchesse de La Vallière, qui vous fera voir que, par la grâce de Dieu, elle va exécuter le dessein que le Saint-Esprit lui avait mis dans le cœur.