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41. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »

Les abonnés, dont dépend le journal, n’auraient peut-être pas accepté la monstrueuse et basse immoralité du monsieur dont Feydeau a distillé les infamies dans son roman, si, de temps à autre, l’auteur n’eût montré une indignation honnête, et allongé, pour l’acquit de la conscience publique, un coup de fouet à l’indigne animal qu’il conduit l’espace de trois volumes dans le brancard de son feuilleton. […] Quoique toute âme mérite son coup de pinceau ou son coup de lumière, pour certaines âmes cependant il faut que le coup de pinceau soit vite donné, que le coup de lumière n’ait pas plus que la durée d’un éclair !

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