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12. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »

Cependant les canards passent devant la porte en dandinant leur gros ventre, l’air curieux et content ; ils vont le long des murs, comme innocemment, et tout d’un coup, retournant la tête, ramassent d’un coup de bec les mouches malencontreuses qui sont à portée. […] Qu’on prenne et qu’on mange tous ses frères, il n’en perdra pas un coup de dent. […] Il souffre avec constance, et peut-être avec courage, les châtiments et les coups. […] Il est indocile, têtu, sourd aux cris, aux coups, aux prières. […] Puis tout à coup un saut brusque, et chacune paît tranquillement de son côté.

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