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1174. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Et il nous parle d’une fête, où peignant au milieu des chants, des roulements de l’orgue, du son des cloches en branle, il donnait des coups de pinceau sur la toile, à la façon d’un chef d’orchestre, complètement affolé. […] Dimanche 10 février Nous finissons le siècle, dans des années méchantes, où la politique se fait à coups de dynamite, où les assassins avant de tuer, s’amusent de la peur de l’assassiné, où la jeune critique met la perspective du corbillard, pour l’éreinté dans ses articles, où l’image même a la férocité du dessin de Forain. […] Il est encore sous le coup de la nouvelle, que Coppée est très malade d’une pneumonie, est « au plus bas », aurait dit le concierge hier. […] Ce jour-là, plus de cent coups de sonnette chez lui, et les bonnes n’ayant pas littéralement le temps de manger. […] — Non, Godard a eu un coup de sang, et l’ascension est remise. » Et, au déjeuner, Mme Godard lui annonce, que ce sera seulement un retard de quelques jours… Au bout d’une semaine, le départ est décidé… Je passe chez l’abbé, l’avertir que c’est le lendemain, je ne le trouve pas, on me dit qu’il est à sa campagne de Saint-Maur-la-Varenne.

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