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809. (1889) Derniers essais de critique et d’histoire

Nos cheminées, nos brunies, notre lumière pâle ne s’accommodent ni des grandes formes simples, ni des murs nus, ni des couleurs graves et fortes. […] On n’a jamais senti plus à fond, par une sympathie plus personnelle, avec une pitié plus largement étendue, le drame douloureux de la vie. — Il y a un homme dont la main tremblait et qui indiquait ses conceptions par des taches vagues de couleur ; on l’appelait le coloriste ; mais la couleur pour lui n’était qu’un moyen. […] combien y en a-t-il qui leur aient parlé, qui les aient vus deux fois, qui sachent d’eux autre chose que la couleur du paletot et de la voiture dans lesquels ils ont fait leur tournée électorale ? […] Nous disions aux classiques : Point de salut sans la couleur locale. […] A défaut de la vie, l’art leur offrait asile ; avec des formes et des couleurs, il voulut leur donner un corps.

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