Le blanc était la couleur des vêtements dans tous les actes religieux. […] « Plus on est paré de fleurs, disait-on, et plus on est sûr de plaire aux dieux ; mais, si tu sacrifies sans avoir une couronne, ils se détournent de toi440. » — « Une couronne, disait-on encore, est la messagère d’heureux augure que la prière envoie devant elle vers les dieux441. » Les convives, pour la même raison, étaient vêtus de robes blanches : le blanc était la couleur sacrée chez les anciens, celle qui plaisait aux dieux442. […] La nature de la victime, la couleur de son poil, la manière de l’égorger, la forme du couteau, l’espèce de bois qu’on devait employer pour faire rôtir les chairs, tout cela était réglé pour chaque dieu par la religion de chaque famille oude chaque cité. […] La ville de Platées avait aussi un archonte, et la religion de cette cité ordonnait que, pendant tout le cours de sa magistrature, il fût vêtu de blanc516, c’est-à-dire de la couleur sacrée.