C’est Saint-Sorlin qui fit les jolis vers sur la violette de la Guirlande de Julie : Modeste en ma couleur, modeste en mon séjour, Franche d’ambition, je me cache sous l’herbe ; Mais si, sur voire front, je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe. […] Sous sa plume, la passion prend des couleurs fortes et tragiques. […] Amasis, jouée en 1701, fut assez bien analysée par les quelques mots suivants de l’abbé Desfontaines : « Je viens de voir, écrivait-il en sortant de la première représentation, un tableau dont le dessin est bizarre et les couleurs horribles et mal assorties ; une maison où il y a quelque architecture singulière, mais où toutes les pierres ne sont ni bien taillées ni bien posées.