Étranger aux couleurs et à leur emploi, Fauriel ne l’était pas à un certain dessin correct, délicat et patient. […] Il pensait que c’est de là qu’il faut dater l’histoire des littératures et des sociétés modernes ; car, si court et si brusquement interrompu qu’ait été ce premier printemps, elles lui doivent leur vraie couleur. — J’exprime ici ces choses plus vivement qu’il ne les exprimait peut-être, mais non pas plus vivement qu’il ne les sentait. […] Parini, dans ses sciolti, a prouvé qu’il les possédait toutes ; il arrive à la combinaison du poétique et du vrai, à la perfection de l’œuvre, et, pour le peindre avec ses propres couleurs, on dirait que, ses vers découlant d’une noble veine, une muse savante les ait fait passer à l’ardent foyer de l’art : ……….Da nobil vena Scendano ; e all’ acre foco Dell’ arte imponga la sottil Camena.