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402. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55

Donnons le paragraphe incriminé : « Dans cette boutique, ci-gît le plus beau corps de Paris. […] Non, non, il n’y pas de séparation entre l’âme et le corps. » 27 juillet Je vais voir Rouland pour savoir si je puis publier La Lorette sans retourner en police correctionnelle. […] Sa femme, fine, délicate, nerveuse, avec de beaux grands yeux noirs, semble une sorte de réduction de Mme Roland dont elle a l’exaltation républicaine, mais dans un petit corps plein de grâce parisienne, toutefois de la grâce un peu rêche de la bourgeoise distinguée. […] Sur le banc, dans des poses ratatinées, sept à huit vieillardes, de vraies sibylles, et mises avec des loques de spectres, les genoux ramassés sous les corps voûtés, et sur les genoux un gueux au-dessus duquel se croisent leurs deux mains, comme les deux mains qui sont sur les tombeaux.

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