« Mais ce retour à l’antiquité ne fut qu’un des nombreux résultats d’un grand mouvement de l’esprit humain qui… se marque déjà fort avant dans le moyen âge même, clairement reconnaissable à plusieurs caractères, le goût de la beauté physique, l’adoration du corps, la destruction de ces bornes étroites que la religion du moyen-âge imposait au cœur et à l’imagination. » Il y a du vrai. […] Car s’il subtilise pour dérouter les gardiens de l’orthodoxie, son prodigieux génie a certainement devancé Henri Poincaré et Einstein, en concevant qu’il n’y a pas de mouvement absolu, mais seulement des relations entre un corps et les corps voisins. […] … La plupart des hommes meurent sans le savoir… Dans l’instant de la mort naturelle, le corps est plus faible que jamais ; il ne peut donc éprouver qu’une très petite douleur si même il en éprouve aucune ». […] Entre les deux une barrière infranchissable : il existe, croyait-on, certains corps que la vie peut seule créer. […] Grâce à l’effluve électrique, il combine le carbone à l’hydrogène, et il obtient l’acétylène ; de l’acétylène, il passe à la benzine ; puis il produit d’autres carbures et même de l’alcool… Il est le premier qui ait entrepris systématiquement la construction des corps organiques en partant des éléments.