Âme et corps. […] Ils ne peuvent se satisfaire qu’à la condition de se tailler dans cette continuité un corps, puis d’y délimiter d’autres corps avec lesquels celui-ci entrera en relation comme avec des personnes. […] Parce que les solides, étant les corps sur lesquels nous avons le plus manifestement prise, sont ceux qui nous intéressent le plus dans nos rapports avec le monde extérieur, et parce que le contact est le seul moyen dont nous paraissions disposer pour faire agir notre corps sur les autres corps. […] Entre les molécules supposées des corps s’exercent des forces attractives et répulsives. […] De là l’impossibilité de comprendre comment l’esprit agit sur le corps ou le corps sur l’esprit.