Eh bien, pour commencer par les revues, qui restent plus longtemps que les autres journaux sous l’œil du public et dont la gravité et les développements touchent au livre, la Revue des Deux Mondes et la Revue Contemporaine, ces deux solitaires, nous offrent-elles le modèle et l’exemple de la critique que nous cherchons ? […] Il y eut aussi du succès, et ce fut ce succès immobilisé, passé à l’état de pagode, qui donna à la Revue Contemporaine l’envie naturelle d’exister et de s’établir sur un plan qui avait si bien réussi. Il faut donc le dire, la Revue Contemporaine n’a pas d’autre raison d’être que la Revue des Deux Mondes ; aussi lui répercute-t-elle son image avec la plus exacte fidélité. […] La Revue Contemporaine est la Revue des Deux Mondes de la rive droite. La Revue des Deux Mondes est la Revue Contemporaine de la rive gauche.