Quand celui-ci se présenta comme créancier, M. de La Blache répondit qu’il ne reconnaissait point la signature de son oncle, qu’il considérait l’acte comme entaché de dol et de fraude et que Beaumarchais, bien loin de jouir d’une créance de 15, 000 francs, était grevé, au contraire, d’une dette de 139, 000 livres. […] Je comprends qu’on appelle l’auteur des Églogues un poète alexandrin, si l’on considère seulement cette partie de son œuvre, la plus considérable d’ailleurs par l’étendue et par la perfection, où il s’est inspiré de l’antiquité grecque et particulièrement de Théocrite ; mais il faudrait ajouter qu’André Chénier est le plus grand des alexandrins de tous les temps. […] Leconte de Lisle et ses imitateurs considèrent la poésie non comme l’expression des sentiments de l’âme, mais comme un art plastique et pittoresque. […] Les personnes qui prétendent se placer au point de vue littéraire en faisant abstraction des sentiments, des passions, des idées, pour ne considérer que la mise en œuvre, se trompent le plus grossièrement ou le plus naïvement du monde. […] Le mal pour le bien n’appartient qu’à la Providence, parce qu’elle voit clair et loin et juste, et de plus parce qu’il n’y a pas de mal pour elle ; mais pour l’homme, c’est faute et crime. » Virieu différait encore de Lamartine en ce qu’il considérait la révolution de 89 comme le mal sans mélange.