Or comment nous considérerions-nous comme menacés par ces passions monstrueuses, étranges, basses, que trop souvent se complaît à décrire le romancier moderne ? […] Oui, sans doute, au point de vue de l’art ; non, si l’on considère combien elles servent à gagner l’assentiment du lecteur. […] Il n’a pas, ainsi que Balzac, considéré le dix-neuvième siècle comme sa chose, comme son sujet, comme son bien, il n’a prétendu qu’à l’intéresser. […] Tout ce qui n’est pas absolument indispensable, Mérimée le considère comme inutile et le rejette. […] Bien que la plupart de nos devanciers aient considéré ce livre comme immoral, nous le jugeons au contraire une des œuvres les plus morales qui existent.