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996. (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle

Celui qui se fait sa propre conscience ne saurait être vertueux d’une manière assurée. […] Honorable témoignage de cette conscience publique, dont la voix s’élevait plus haut que les menaces de la terreur. […] Ce n’est pas la vie qu’il leur demande, c’est leur reconnaissance et leur amour, parce qu’il a la conscience de les avoir mérités. […] Nous avons notre conscience à nous. […] Le sentiment de la justice est certain ; la conscience crie plus haut que l’intérêt, et ne laisse aucune excuse à celui qui condamne contre sa conviction.

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