La barbarie, n’ayant pas la conscience d’elle-même, est obéissante et passive : l’individu, ne se possédant pas lui-même, se perd dans la masse et obéit au commandement comme à la fatalité. […] Dans ces luttes grossières, la conscience la plus obscure est la meilleure ; la personnalité, la réflexion sont des causes d’infériorité. […] Si l’on ouvrait telle conscience, on trouverait là des trésors de pieuses subtilités, vraiment édifiants et indices d’une bien aimable moralité. […] La conscience se faisant peu à peu et traversant des degrés divers, une conscience a d’autant plus de valeur qu’elle est plus faite, plus avancée.