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440. (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312

Elle mourut, tandis que lui, terrassé par le mal, avait à peine conscience du malheur qui le frappait. […] Les romanciers apportèrent une conscience extrême à observer la vie, les mœurs, à recueillir des documents vrais, qu’il s’agît de décrire le présent ou de reconstituer le passé. […] N’a-t-il pas voulu être la conscience et la voix des foules anonymes, victimes obscures qui ont fait l’histoire, et que l’histoire oublie ? […] Le refus des autres, bien que louable s’il correspond à unedélicatesse de conscience, est à mon avis regrettable. […] Il eut dès l’origine ces délicats scrupules de conscience.

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