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432. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — II. » pp. 460-478

L’orateur, en terminant, montre les articles organiques du Concordat ayant pour effet d’apaiser tous les troubles, de rallier tous les cœurs, « de subjuguer les consciences mêmes, en réconciliant pour ainsi dire la Révolution avec le ciel ». […] Dans les autres pièces publiées qui concernent son administration des Cultes (par exemple, au sujet des refus, alors nombreux, de sépulture ecclésiastique), on sent partout, chez Portalis, cette délicatesse de conscience qui lui permettait de peser avec autorité dans la même balance les intérêts de l’ordre civil et les scrupules du sanctuaire. […] Enfin il n’eut point à souffrir dans sa conscience de ces revirements politiques successifs qui brisent toujours plus ou moins l’unité d’une belle vie.

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