Un tel état semblera un retour à l’âge primitif : mais entre les deux il y aura eu l’abîme de l’analyse, il y aura eu des siècles d’étude patiente et attentive ; il y aura la possibilité, en embrassant le tout, d’avoir simultanément la conscience des parties. […] Le défaut du développement intellectuel de l’Allemagne, c’est l’abus de la réflexion, je veux dire l’application, faite avec conscience et délibération, à la production spontanée des lois reconnues dans les phases antérieures de la pensée. […] Alors, c’est la multiplicité, c’est la division qui domine jusqu’à ce que la synthèse, venant ressaisir ces parties isolées, lesquelles ayant vécu à part ont désormais la conscience d’elles-mêmes, les fonde de nouveau dans une unité supérieure.