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242. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre VI. Le beau serviteur du vrai »

Non, non, non, la vérité, l’honnêteté, l’enseignement aux foules, la liberté humaine, la mâle vertu, la conscience, ne sont point des objets de dédain. […] À tout élargissement d’horizon correspond un agrandissement de conscience. […] Les difformités publiques régnantes imposent à la conscience du penseur, philosophe ou poëte, des obligations austères. […] Mais quand c’est un poëte qui parle, un poëte en pleine liberté, riche, heureux, prospère jusqu’à être inviolable, on s’attend à un enseignement net, franc, salubre ; on ne peut croire qu’il puisse venir d’un tel homme quoi que ce soit qui ressemble à une désertion de la conscience ; et c’est avec la rougeur au front qu’on lit ceci : « Ici-bas, en temps de paix, que chacun balaye devant sa porte. « En guerre, si l’on est vaincu, que l’on s’accommode avec la troupe. » — … — « Que l’on mette en croix chaque enthousiaste à sa trentième année. […] Pas de poëte sans cette activité d’âme qui est la résultante de la conscience.

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