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945. (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine

Autant de visages de Léon Pierre-Quint tenus ensemble par une culture éblouissante, par une connaissance profonde du milieu intellectuel de l’époque, par une sensibilité et un flair indéniables. […] Je ne crois pas que les juges accordent jamais le caractère de révélations privées à ce qui constitue véritablement l’activité gratuite d’un homme, la part de son esprit tournée vers la connaissance, la ferveur, ou vers Dieu — (pensées qu’il peut avoir de nombreuses raisons, et que lui seul peut apprécier, de ne pas communiquer de son vivant au public). […] Si toutes les œuvres de l’Antiquité, toutes les pièces de Plaute ou de Térence, de Sophocle ou d’Euripide, de tous les auteurs dont nous ne connaissons que le nom et de tous ceux que nous ignorons avaient été intégralement conservées, si la bibliothèque d’Alexandrie n’avait pas brûlé, ne serions-nous pas noyés dans une masse de « tablettes » et de parchemins, contraints, par la quantité tellement accrue des connaissances à acquérir, à une « spécialisation » encore plus forcenée que celle d’aujourd’hui, qui, telle quelle, est déjà un des maux de notre époque ? […] La connaissance que Pierre-Quint a de Constant est plus qu’anecdotique, s’il est vrai qu’il projette de publier un livre sur lui, Plon éditeur (voir la liste des ouvrages à paraître, ci-dessus).

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