Tous les bons esprits répètent, depuis Bacon, qu’il n’y a de connaissances réelles que celles qui reposent sur des faits observés. […] Mais, en se reportant à la formation de nos connaissances, il n’en est pas moins certain que l’esprit humain, dans son état primitif, ne pouvait ni ne devait penser ainsi. […] Mais elles seront destinées à imprimer à cette dernière classe de nos connaissances ce caractère positif déjà pris par toutes les autres. […] Le plus souvent même je devrai me borner à mentionner ces derniers d’après les connaissances spéciales, pour tâcher d’en apprécier l’importance. […] Il s’agit de la question, encore indécise, qui consiste à déterminer si l’azote doit être regardé, dans l’état présent de nos connaissances, comme un corps simple ou comme un corps composé.