Pour des sommes très modiques qu’il faut que je gagne, parce que sans cela je mourrais de faim, je ne dis que la moitié du quart de ce que je pense… et encore je risque, à chaque phrase, d’être traîné derrière les tribunaux. » * * * — Une jeune fille de ma connaissance a eu la plus fraîche, la plus délicate, la plus poétique imagination de cœur. […] cette agonie monotone et sans événement, écrite sur le vif des souffrances, ce serait une bien belle étude que personne ne fera, parce qu’un rien de succès, l’éditeur trouvé, quelques cents francs gagnés, quelques articles à cinq ou six sous la ligne, votre nom connu par un millier de personnes que vous ne connaissez pas, deux ou trois connaissances, un peu de réclame, vous guérissent du passé et vous versent l’oubli… Elles vous semblent si loin, ces larmes dévorées, ces misères, aussi loin que votre jeunesse. […] Et pour accompagner la fête, le pianiste Quidant, à l’esprit si foncièrement parisien, à l’ironie féroce, qui a baptisé Marchal « le peintre des connaissances utiles ». […] Un homme admirable, après tout, ce Paul de Kock, pour avoir appris au public la révolution des légendes Pitt et Cobourg, pour avoir immortalisé poncivement tous ces types consacrés qui traînent dans les mémoires idiotes, toutes ces vieilles connaissances du préjugé populaire, tous ces personnages du drame salé de gros rires et de larmes bêtes : l’émigré hautain, le jeune républicain sentimental, platonique et honnête, la femme, adultère déesse de la liberté, le portier dénonciateur dont le caractère moral est une queue de renard à son bonnet… Oh ! […] Prévost-Paradol, est plus générale qu’il ne le croit, et il n’a, pour s’en convaincre, qu’à prendre connaissance du terrible article, publié sur l’écrivain des Débats, par M.