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239. (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »

La raison en est que la connaissance fut toujours à ses yeux un moyen plutôt qu’une fin. […] Il n’y a pas d’autre source de connaissance que l’expérience. […] La conception platonicienne n’a pas fait avancer d’un pas notre connaissance de l’âme, malgré deux mille ans de méditation sur elle. […] Mais nous aurons du moins trouvé un point sur lequel l’expérience a prise, et une affirmation indiscutable deviendra possible, comme aussi un progrès éventuel de notre connaissance. […] On ne tire rien du vide, et la connaissance d’une telle âme est naturellement incapable de progrès ; — sans compter que l’idée sonne creux dès qu’une philosophie antagoniste frappe sur elle.

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