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196. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »

Alors je connus pleinement l’idée d’une âme se mouvant dans un milieu lumineux, d’une extase faite de volupté et de connaissance, et planant au-dessus et bien loin du monde naturel. […] Il avait soumis son scénario à un ami, dont il mettait très haut, dit-il, l’esprit et les connaissances. […] L’intuition, au contraire, est le véritable moyen de la connaissance car elle saisit l’objet d’un coup en s’assimilant à lui en un seul moment, en participant à son élan vital. La véritable connaissance ne peut se faire, selon Wagner, que dans l’intuition qui saisit la vie dans sa globalité. […] , p. 53. et le second de Schopenhauer qui écrit dans Le Monde comme volonté et représentation : « L’intuition n’est pas seulement la source de toute connaissance, elle est la connaissance même χατεξοχην ; c’est la seule qui soit inconditionnellement vraie, la seule que l’homme s’assimile réellement, qui le pénètre tout entier, et qu’il puisse appeler vraiment sienne.

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