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957. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »

Par qui les connaîtra-t-il, sinon par Pauline ? […] Nous admirons Corneille d’avoir une si haute idée de nous ; Racine, de nous connaître si bien. […] Nous vivons dans une si profonde obscurité sur nous-mêmes, et avec un si violent besoin de nous connaître, que nous appelons excellent l’art qui nous apprend qui nous sommes et avec qui nous vivons. […] Corneille ne connut que médiocrement le théâtre grec. […] Alors seulement on connaît le génie de Racine, et l’on s’étonne plus de la force de ses plans que de la beauté de ses vers.

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