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596. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »

Le public y monte, et les constructeurs lui disent de regarder, non pas au ciel et dans les espaces, mais devant lui, autour de lui, du côté de la terre, pour connaître enfin le pays qu’il habite. […] Pour le bien connaître, voyons-le se former. — Il s’établit en même temps que la monarchie régulière et la conversation polie, et il les accompagne non par accident, mais par nature. […] Parcourez les harangues de tribune et le club, les rapports, les motifs de loi, les pamphlets, tant d’écrits inspirés par des événements présents et poignants ; nulle idée de la créature humaine telle qu’on l’a sous les yeux, dans les champs et dans la rue ; on se la figure toujours comme un automate simple, dont le mécanisme est connu. […] Les Français ont été, depuis plus de cent cinquante ans, le peuple qui a le plus connu la société et qui en a le premier écarté toute gêne… C’est une monnaie plus courante que les autres, quand même elle manquerait de poids. » 349. […] Car je ne connais presque personne aujourd’hui qu’on puisse véritablement appeler savant. » — Du Cange, quelques bénédictins comme Mabillon, plus tard l’académicien Fréret, Bréquigny, le président Bouhier, à Dijon, bref les vrais érudits, restent sans influence.

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