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1153. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240

IV Il m’a été donné d’en connaître deux ou trois dans ma vie : madame Malibran, la séraphique inspirée de ce siècle, en était une ; Louis de Ronchaud, l’auteur de ce livre de Phidias que j’ai sous la main, en est un autre. […] VIII Nous le savons, nous qui connaissons depuis son adolescence ce passant dans la vie ; nous désirons vous le faire connaître aussi. […] Revenons à Louis de Ronchaud, ce Plutarque franc-comtois de Phidias, et disons comment je connus le nom de ce voisin de terre et de cœur que je devais beaucoup goûter et beaucoup aimer plus tard parmi ces illustres esprits de Franche-Comté, voisins de mon père et de mes oncles dans cette Arcadie de la France : et in Arcadia ego  ! […] C’est ainsi que je connus son nom, son talent et sa personne, et qu’à première vue je devins, à son insu, son ami. […] J’en connais de tels : la vie aussi est un pilori, si elle n’est pas un échafaud.

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