Connu de nous seulement par ses ouvrages, Charles Monselet peut avoir sur lui des reflets ou des antipathies d’école. […] L’âme, en poésie, est inattentive à toute voix qui ressemble à quelqu’un de connu ou qui rappelle quelque chose de senti déjà. […] Dans une introduction d’un ton leste et incisif, l’auteur de Monsieur de Cupidon nous fait la biographie assez mystérieuse d’un sien oncle fort original, qui avait connu toutes les célébrités de son époque, et qui mourut en lui laissant pour héritage tout un vaste système de métempsycose appliquée. […] Monsieur de Cupidon — comme dit la vieille petite nudité de ce nom — est, on s’en doute bien, cet Amour que le xviiie siècle avait conçu et réalisé, dont la monographie est depuis longtemps trop connue pour que nous la recommencions, et qui, revenu après sa mort sous la forme d’un dandy moderne, traverse le monde et retrouve tous les personnages de sa vie antérieure, affublés comme lui de formes nouvelles : Voici monsieur Dubois plaisamment fagoté !