J’y parle de l’artifice de la conduite, des confidens, des monologues ; et j’y examine les conditions d’un bon dialogue par rapport au poëme dramatique. […] Je ne doute point que ce ne soit là le plus grand art d’une tragédie ; et qu’à beautés d’ailleurs égales, celles où ces conditions seroient le mieux observées, ne l’emportassent de beaucoup sur les autres. […] Il me semble d’abord qu’il faut la regarder sous deux vûës, ou comme l’assujetissement aux conditions qui constituent les vers, ou comme les discours et les pensées mêmes réduites à ces conditions. […] Elle y consent aux conditions qu’il immole lui-même ce fils, au lieu de le couronner, et que par ce meurtre il se rende l’horreur de ses nouveaux sujets dont il étoit devenu l’amour. […] Il consiste à conserver l’action et la conduite de la piece, en changeant seulement la condition des personnages.