Il concevait les caractères de ses personnages par antithèses, aussi naturellement qu’un écrivain d’imagination psychologique conçoit les siens par nuances. […] Aucun esprit plus que celui-là n’a conçu le monde comme le champ d’antagonisme de deux principes contradictoires, c’est-à-dire se faisant saillir l’un l’autre, le Bien et le Mal. […] Il fallait cette sorte de style et cette sorte de composition pour répondre à la sorte d’Idéal qu’ils ont conçu. […] De l’esprit philosophique il a les deux traits spéciaux et caractéristiques : le goût passionné de concevoir les choses par idées générales, et la faculté de ramasser les faits épars en un système. […] Ce déplacement nous amène à concevoir, au rebours de nos ancêtres, qu’un Credo littéraire trop affirmatif est la négation, même de l’esprit critique.