Or, comme l’enfer et le paradis sont essentiellement compris, comme les deux pôles du monde extérieur, dans le poëme épique dont l’universalité est le caractère, le poëme épique fut anéanti ; on ne put remplacer les merveilles réelles que par les chimères que l’homme de talent chercha à faire croire aux peuples, c’est-à-dire le merveilleux de Dieu par le merveilleux des hommes, et ce merveilleux de caprice n’était plus que merveilleux de fantaisie ; il n’avait plus de sanction que la poésie de l’imagination et plus de vérité que la vraisemblance. […] Je ne briguai donc pas un titre au pouvoir ; je le rejetai avec peine, en n’étant pas compris et en me faisant une multitude d’ennemis que mon désintéressement mécontentait et qui ne me l’ont point encore pardonné. […] C’était une grande idée toute simple ; les peuples la comprirent. Ils comprirent peu les idées mixtes qui se refusent aux imprudences héroïques : le salut des circonstances douteuses où les Bourbons délibéraient. […] Quiconque ne comprend pas la tristesse ne comprend pas ce monde des larmes.