Chez Shakspeare, nulle préparation, nul ménagement, nul développement, nul soin pour se faire comprendre. […] Nul poëte n’a compris ce mécanisme comme Shakspeare. […] Ils ne disent rien en style simple ; ils ne cherchent qu’à entasser des choses subtiles, recherchées, difficiles à inventer et à comprendre ; toutes leurs expressions sont raffinées, imprévues, extraordinaires ; ils outrent leur pensée et la changent en caricature. […] Comprenez-vous qu’en disant cela ses dents claquent, « ses genoux s’entre-choquent, il est pâle comme sa chemise ? […] Il comprend environ 15000 mots, et celui de Milton 8000.