Et n’est-ce pas ainsi, de nos jours, que certaines filles de poètes, morts il y a des années déjà, m’ont aidé à mieux comprendre et à mieux me représenter le poète leur père ? […] Je ne sais pas de jouissance plus douce pour le critique que de comprendre et de décrire un talent jeune, dans sa fraîcheur, dans ce qu’il a de franc et de primitif, avant tout ce qui pourra s’y mêler d’acquis et peut-être de fabriqué.