Il pourrait de même avoir son application relativement à la multitude de faits dont se composent les sciences politiques. […] Il n’est point de problème composé d’un plus grand nombre de termes, il n’en est point où l’erreur soit d’une conséquence plus dangereuse. […] Ces vérités se composent de chaque fait et de chaque existence particulière. […] L’homme qui s’égare dans les sciences physiques, est ramené à la vérité par l’application qu’il doit faire de ses combinaisons aux faits matériels ; mais celui qui se consacre aux idées abstraites dont se composent les sciences morales, comment peut-il s’assurer si ce qu’il imagine sera juste et bon dans l’exécution ?